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Les Perroniana, les traductions de Cicéron par Jacques Davy Du Perron et la formation rhétorique de Henri III

Claude La Charité

La Charité, Claude, "Les Perroniana, les traductions de Cicéron par Jacques Davy Du Perron et la formation rhétorique de Henri III", Tangence, n° 93, 2010, p. 65-78

Résumé de l’article

Les Perroniana, ce recueil posthume de bons mots de Jacques Davy Du Perron, permettent de jeter un nouvel éclairage sur la formation oratoire que reçut Henri III à l’Académie du Palais en 1579. Ils montrent, entre autres, à quel point Du Perron était réfractaire aux traits et aux pointes si chers au roi. Estimant qu’il n’y a « rien de si contraire à l’éloquence », Du Perron n’honora sans doute jamais la commande de « mille traits » que lui fit le monarque. Tout indique au contraire qu’il traduisit le premier discours contre Verrès et la première lettre à Quintus comme un antidote au penchant de Henri III pour le trait et comme une matière à imitation destinée à lui faire goûter Cicéron et l’« infinité de belles choses » qu’il recèle.

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