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Bibenligne. Annuaire de liens spécialisé en sciences humaines et sociales dans le domaine des études méditerranéennes

Véronique Ginouvès, Jean-Christophe Peyssard

Ginouvès, Véronique ; Peyssard, Jean-Christophe, « Bibenligne : Annuaire de liens spécialisé en sciences humaines et sociales dans le domaine des études méditerranéennes », BBF, 2006, n° 3, p. 49-52
[en ligne] <http://bbf.enssib.fr> Consulté le 23 janvier 2008

Extrait de l’article

Bibenligne est un annuaire de liens scientifiques en sciences humaines, spécialisé dans le champ des études méditerranéennes. C’est une base de données réalisée par des professionnels de l’information et des chercheurs en lien direct avec les domaines de recherches et les disciplines enseignées à la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme. Sa création correspond à la naissance d’une nouvelle communauté de chercheurs, d’enseignants et d’ingénieurs qui s’installe en 1997 à la MMSH, à Aix-en-Provence. Cette naissance a eu lieu au moment où l’accès à une infrastructure informatique à haut débit permettait une utilisation d’Internet sans équivalent jusqu’alors.

Très rapidement, en tant que professionnels de la documentation et de l’information, nous avons constaté que les pratiques de la communauté pour laquelle nous étions chargés de développer des services étaient en retrait dans ses usages du réseau (...)

Parmi toutes les contradictions que nous décelions dans l’usage des chercheurs, il nous semblait – avec d’autres – que la notion de validation des contenus était essentielle. Les pratiques des utilisateurs du web en sciences humaines et sociales (SHS) semblaient mal appropriées :

 ils avaient perdu leurs repères sur Internet et, en particulier, ils ne savaient pas comment citer les ressources électroniques ;
 ils ressentaient une forte déstabilisation due à la forme toujours identique du document numérique, réduite à un écran ;
 ils n’arrivaient pas à identifier clairement ces ressources et leurs qualités à cause de l’absence d’usage de la publication électronique et ne retrouvaient pas sur le web les critères d’identification de la publication scientifique imprimée sur papier : comité de rédaction, comité scientifique, appartenance à une maison d’édition… ;
 enfin, passer du papier à l’écran demandait l’acquisition de nouvelles compétences qui n’étaient pas encore des prérequis à la formation universitaire.

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